Type de document | Thèse |
Langue | fre |
Titre | Identification quantitative et qualitative des ressources en eau de la région d\'Annaba-El Tarf (Nord-Est de L\'Algérie) [ressource textuelle, sauf manuscrits] |
Auteur(s) | Derradji, El fadel Kherici, N. (Directeur de thèse) Université Badji Mokhtar (Editeur (scientifique)) |
Adresse bib. | [s.l] : [s.n],2004 |
Collation | 200 f. : Fig.,tab. ; 30 cm |
Notes | bibliogr.p.p.186-190.-Résumé en arab, anglais. |
Notes de thèse | Doctorat : Annaba : Université Badji Mokhtar : 2004 |
Indexation libre | pollution organique Ressources Horizon aquifère Bilan hydrique Oued,Altération Irrigation |
Résumé | La maîtrise de la gestion des ressources en eau souterraine relève de la bonne connaissance des équilibres hydrauliques, hydrochimiques et biologiques qui conditionnent l'avenir socio-économique régional. A l'exemple de l”extrême Nord-Est algérien, les activités humaines déployées dans les vallées et les plaines adjacentes ont évidemment d'importantes répercussions sur ces équilibres. La région d'étude constitue une zone à vocation agricole et un pôle important d'industri'e lourde et de transformation. La pollution industrielle est provoquée par les rejets thermiques, chimiques et organiques par voie aquatique terrestre ou atmosphérique. La région est constituée essentiellement de roches sédimentaires (grès, sables, argiles, graviers) présentes sur l'ensemble du terrain et le Trias gypsيfère qui af?eure au Sud de la région, qui est à l°origine de la contamination par les sels. Le climat est de type méditerranéen, caractérisé par deux saisons distinctes : L°une humide, pluvieuse allant du début du mois d'octobre jusqu'au début de mai, l°autre sèche, relativement courte s°étalant de la fin du mois de mai jusqu°au début d”octobre. Les ressources en eau sont abondantes dans la région de l”extrême Nord-Est algérien et sont surtout constituées par les écoulements des oueds Kébir Est, Bounamoussa et Seybouse et leurs af?uents. En effet, ces ressources sont peu utilisées puisque sur un volume de 546 Hm3/an, seule une quantité assez limitée est emmagasinée par les barrages de Chefٌa (Bounamoussa) et Mexa (Kébir Est) et quelques retenues collinaires, le reste du volume s”écoule vers la mer. La réalisation des barrages de Bouhalloufa et de Boulathan pourront emmagasiner une bonne partie de cette eau. Les eaux souterraines proviennent de deux horizons aquifères différents (libre superficielle et profonde captive). La première nappe qui est la plus importante est celle du massif dunaire de Bouteldja et la deuxième est la nappe profonde des graviers de Annaba ainsi que les nappes superficielles. Les unités industrielles implantées dans la région et qui sont des points potentiels ou réels de pollution sont nombreuses (plus d'une dizaine) notamment les usines sidérurgiques, métalliques et pétrochimiques. _ L”établissement de la carte d'altération des eaux superficielles de l”extrême Nord-Est algérien a permis de classer les eaux de surface de la région en fonction de leur degré d'altération. En effet, les eaux des sources du massif dunaire (Bouglèz, Bourdim et Oued Bhaim) sont de bonne qualité, par contre les eaux de l°oued Seybouse sont parmi les plus contaminés de la région. La dégradation sensible de la qualité des eaux met ainsi en évidence la nécessité d”un contrôle préalable des eaux avant leur utilisation. |
Derradji, El fadel
Identification quantitative et qualitative des ressources en eau de la région d\'Annaba-El Tarf (Nord-Est de L\'Algérie) [ressource textuelle, sauf manuscrits] / El fadel Derradji; Dir. N. Kherici, Ed. Université Badji Mokhtar.-[s.l] : [s.n],2004.-200 f. : Fig.,tab. ; 30 cm.
- bibliogr.p.p.186-190.-Résumé en arab, anglais.
Doctorat : Annaba : 2004
.
La maîtrise de la gestion des ressources en eau souterraine relève de la bonne connaissance des équilibres hydrauliques, hydrochimiques et biologiques qui conditionnent l'avenir socio-économique régional. A l'exemple de l”extrême Nord-Est algérien, les activités humaines déployées dans les vallées et les plaines adjacentes ont évidemment d'importantes répercussions sur ces équilibres. La région d'étude constitue une zone à vocation agricole et un pôle important d'industri'e lourde et de transformation. La pollution industrielle est provoquée par les rejets thermiques, chimiques et organiques par voie aquatique terrestre ou atmosphérique. La région est constituée essentiellement de roches sédimentaires (grès, sables, argiles, graviers) présentes sur l'ensemble du terrain et le Trias gypsيfère qui afÀeure au Sud de la région, qui est à l°origine de la contamination par les sels. Le climat est de type méditerranéen, caractérisé par deux saisons distinctes : L°une humide, pluvieuse allant du début du mois d'octobre jusqu'au début de mai, l°autre sèche, relativement courte s°étalant de la fin du mois de mai jusqu°au début d”octobre. Les ressources en eau sont abondantes dans la région de l”extrême Nord-Est algérien et sont surtout constituées par les écoulements des oueds Kébir Est, Bounamoussa et Seybouse et leurs afÀuents. En effet, ces ressources sont peu utilisées puisque sur un volume de 546 Hm3/an, seule une quantité assez limitée est emmagasinée par les barrages de Chefٌa (Bounamoussa) et Mexa (Kébir Est) et quelques retenues collinaires, le reste du volume s”écoule vers la mer. La réalisation des barrages de Bouhalloufa et de Boulathan pourront emmagasiner une bonne partie de cette eau. Les eaux souterraines proviennent de deux horizons aquifères différents (libre superficielle et profonde captive). La première nappe qui est la plus importante est celle du massif dunaire de Bouteldja et la deuxième est la nappe profonde des graviers de Annaba ainsi que les nappes superficielles. Les unités industrielles implantées dans la région et qui sont des points potentiels ou réels de pollution sont nombreuses (plus d'une dizaine) notamment les usines sidérurgiques, métalliques et pétrochimiques. _ L”établissement de la carte d'altération des eaux superficielles de l”extrême Nord-Est algérien a permis de classer les eaux de surface de la région en fonction de leur degré d'altération. En effet, les eaux des sources du massif dunaire (Bouglèz, Bourdim et Oued Bhaim) sont de bonne qualité, par contre les eaux de l°oued Seybouse sont parmi les plus contaminés de la région. La dégradation sensible de la qualité des eaux met ainsi en évidence la nécessité d”un contrôle préalable des eaux avant leur utilisation.