Type de document | Thèse |
Langue | fre |
Titre | Ecologie, diversité floristique et structuration des communautés végétales de la région d’El Ghicha (Laghouat) [ressource textuelle, sauf manuscrits] |
Auteur(s) | Benmebarek , Hadjira Kadik Leila (Directeur de thèse) |
Adresse bib. | DEPARTEMENT DE BIOLOGIE : UNIVERSITÉ AMAR TELIDJI DE LAGHOUAT,17/12/2014 |
Collation | 201p : ill.ill.encoul.fig,table... ; 29cm + cd |
Notes | bibliographiques;Annexes |
Notes de thèse | Magister : Université Omar Telidji de Laghouat , Département de Biologi : 17/12/2014 |
Theme | Biologie |
Mot (s) clé | SCIENCES DE LA NATURE : changements globaux, biodiversité, structuration des communautés : stress abiotique, perturbation biotique, facilitations, traits fonctionnels, microsites. |
Résumé | A l’instar des régions arides et semi-arides du Sud de l’Algérie, la région centrale de Djebel Amour, au coeur de l’Atlas saharien, est considérée comme généralement dégradée, la dynamique de la végétation étant affectée par des perturbations liées à l’action anthropique, ou des stress liés aux conditions climatiques sévères. Dans ce contexte les objectifs de cette étude étaient d’identifier les effets des changements à l’échelle des communautés et des espèces afin de fournir des informations pour une gestion de ces écosystèmes. En nous intéressons spécifiquement à la région d’El Ghicha située entre la partie haute de Djebel Amour et le piémont saharien et qui révèle une biodiversité importante, L’étude porte sur 1) la description de la végétation et les facteurs qui régissent sa distribution, l’étude de la diversité floristique, de la diversité biologique et phytogéographique 2) analyse des mécanismes de structuration des communautés, par l’étude des interactions, notamment les facilitations, entre les espèces, et les variations de ces interactions le long de gradient de sévérité de milieu lié à l’altitude, à l’aridité ou à la perturbation par le pâturage. Les groupements de végétations identifiés correspondent à (i) des formations forestières (ii) des formations de dégradation, matorral, steppe arborée et steppe et (ii) des formations de végétation caractéristiques des lits d’Oueds. Les facteurs qui contrôlent la distribution de ces formations végétales sont essentiellement, la géomorphologie de la région caractérisée par ces montagnes, ses dépressions et ses nombreux oueds et l’aridité liée à l’influence saharienne. L’ensemble des formations a été caractérisé par une thérophytisation qui témoigne la dégradation de ces milieux, les spectres réels ont révélé la dominance des phanérophytes dans les forêts et les oueds et la codominance des phanérophytes et des géophytes dans les matorrals, et steppes arborées. L’élément méditerranéen domine les trois groupements et sur le plan richesse spécifique les matorrals, steppes arborées et steppes avaient la valeur la plus élevée du fait de développement des espèces résistantes à la fois au stress climatique et à la perturbation anthropique. L’analyse de la structuration des communautés a révélé des patrons de distribution d’associations positives liées aux microhabitats fournis par les arbres, Juniperus phoenicea, Pistacia atlantica, Pinus halepensis, Quercus ilex et les touffes de Stipa tenacissima le long de gradient de stress abiotique dû à l’élévation en altitude ou la diminution du taux de l’humidité de sol. La richesse spécifique augmente sous le couvert de ces plantes en réponse au stress. 81% et 85% des espèces recensées étaient associées à l’arbre en haute altitude et en conditions d’aridité, respectivement. Ainsi que 60% et 51% des espèces ont été retrouvées sous la touffe à des altitudes élevées et des conditions de sécheresse. Cependant, en présence de pâturage ces interactions sont affectées et c’est les associations négatives qui dominent.les résultats, ont toutefois démontré, que l’identité et les caractéristiques des espèces sont particulièrement, importantes dans l’efficacité des interactions |
Benmebarek , Hadjira
Ecologie, diversité floristique et structuration des communautés végétales de la région d’El Ghicha (Laghouat) [ressource textuelle, sauf manuscrits] / Hadjira Benmebarek; Dir. Kadik Leila.-DEPARTEMENT DE BIOLOGIE : UNIVERSITÉ AMAR TELIDJI DE LAGHOUAT,17/12/2014.-201p : ill.ill.encoul.fig,table... ; 29cm + cd.
- bibliographiques;Annexes
Magister : Université Omar Telidji de Laghouat , Département de Biologi : 17/12/2014
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SCIENCES DE LA NATURE : changements globaux, biodiversité, structuration des communautés : stress abiotique, perturbation biotique, facilitations, traits fonctionnels, microsites.
A l’instar des régions arides et semi-arides du Sud de l’Algérie, la région centrale de Djebel
Amour, au coeur de l’Atlas saharien, est considérée comme généralement dégradée, la
dynamique de la végétation étant affectée par des perturbations liées à l’action anthropique,
ou des stress liés aux conditions climatiques sévères. Dans ce contexte les objectifs de cette
étude étaient d’identifier les effets des changements à l’échelle des communautés et des
espèces afin de fournir des informations pour une gestion de ces écosystèmes.
En nous intéressons spécifiquement à la région d’El Ghicha située entre la partie haute de
Djebel Amour et le piémont saharien et qui révèle une biodiversité importante, L’étude porte
sur 1) la description de la végétation et les facteurs qui régissent sa distribution, l’étude de la
diversité floristique, de la diversité biologique et phytogéographique 2) analyse des
mécanismes de structuration des communautés, par l’étude des interactions, notamment les
facilitations, entre les espèces, et les variations de ces interactions le long de gradient de
sévérité de milieu lié à l’altitude, à l’aridité ou à la perturbation par le pâturage.
Les groupements de végétations identifiés correspondent à (i) des formations forestières (ii)
des formations de dégradation, matorral, steppe arborée et steppe et (ii) des formations de
végétation caractéristiques des lits d’Oueds. Les facteurs qui contrôlent la distribution de ces
formations végétales sont essentiellement, la géomorphologie de la région caractérisée par ces
montagnes, ses dépressions et ses nombreux oueds et l’aridité liée à l’influence saharienne.
L’ensemble des formations a été caractérisé par une thérophytisation qui témoigne la
dégradation de ces milieux, les spectres réels ont révélé la dominance des phanérophytes dans
les forêts et les oueds et la codominance des phanérophytes et des géophytes dans les
matorrals, et steppes arborées. L’élément méditerranéen domine les trois groupements et sur
le plan richesse spécifique les matorrals, steppes arborées et steppes avaient la valeur la plus
élevée du fait de développement des espèces résistantes à la fois au stress climatique et à la
perturbation anthropique.
L’analyse de la structuration des communautés a révélé des patrons de distribution
d’associations positives liées aux microhabitats fournis par les arbres, Juniperus phoenicea,
Pistacia atlantica, Pinus halepensis, Quercus ilex et les touffes de Stipa tenacissima le long
de gradient de stress abiotique dû à l’élévation en altitude ou la diminution du taux de
l’humidité de sol. La richesse spécifique augmente sous le couvert de ces plantes en réponse
au stress. 81% et 85% des espèces recensées étaient associées à l’arbre en haute altitude et en
conditions d’aridité, respectivement. Ainsi que 60% et 51% des espèces ont été retrouvées
sous la touffe à des altitudes élevées et des conditions de sécheresse. Cependant, en présence
de pâturage ces interactions sont affectées et c’est les associations négatives qui dominent.les
résultats, ont toutefois démontré, que l’identité et les caractéristiques des espèces sont
particulièrement, importantes dans l’efficacité des interactions